Automobile : Neuf centres créés pour la formation de 30.000 jeunes déscolarisés

Neuf centres de formation par apprentissage intra-entreprises (CFA-IE) dédiés aux métiers de l’automobile vont être crées au Maroc, aux termes de deux conventions-cadre et sept conventions d’exécution signés mercredi à Rabat, pour la formation de 30.000 jeunes déscolarisés.

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Les conventions signées ont été conclues entre le ministère de l’Education nationale et de la formation professionnelle et les groupes Delphi, Yazaki et Leoni.

Les futurs centres seront implantés dans les sites de production des trois groupes : Yazaki (Tanger, Kénitra, Meknès), Delphi Packard (Tanger et Kénitra) et Leoni (Bouskoura, Aïn Sebaâ et Berrechid).

Ces centres ont pour mission d’assurer en quatre ans (2015-2019) une formation aux jeunes déscolarisés dans trois niveaux de qualification (ouvrier, ouvrier qualifié et technicien). Une fois diplômés, les jeunes lauréats seront intégrés au sein des sites de production des trois groupes d’entreprises dans les métiers de l’automobile.

Trois accords de partenariat ont été aussi signés entre les instituts de formation aux métiers de l’industrie automobile (IFMIA) et ces groupes pour l’encadrement et la mise en œuvre de la formation.
Les conventions et accords de partenariat interviennent dans le sillage de l’implantation au Maroc, des deux constructeurs automobiles français Renault à Tanger et PSA Peugeot-Citroën à Kénitra, ainsi que de nombreux équipementiers et autres fournisseurs d’accessoires dans les diverses zones franches du Royaume. D’autres constructeurs comme le géant américain Ford, ont également manifesté leur projection d’ouvrir leur propre usine à Kénitra ou à Tanger.

Ces unités de production ont grandement besoin d’une main d’œuvre locale qualifiée pour pouvoir fonctionner à plein régime et à un coût très convenable nettement inférieur aux salaires pratiqués dans les pays d’origine des constructeurs.

Du côté marocain, le gouvernement va pouvoir réduire le taux de chômage relativement élevé chez les jeunes et donner aux jeunes déscolarisés, une grande chance d’insertion dans la vie active en leur assurant une source de revenu stable malgré leur bas niveau scolaire.