Le Maroc pôle d’attraction des IDE américains

Le Maroc constitue désormais un pôle d’attraction pour les investisseurs et détenteurs de capitaux américains.

rabbah-Marcus
Une importante délégation comprenant des entreprises américaines et multinationales du secteur public et privé, dont l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC) était en déplacement cette semaine au Maroc, pour la prospection des opportunités d’investissement.

Tous les secteurs étant éligibles, les entrepreneurs privés américains s’intéressent aussi bien à l’énergie, aux infrastructures, au tourisme, à la formation qu’au domaine de la sécurisation des infrastructures aéroportuaires, portuaires et ferroviaires et la protection des usagers.

En large d’une rencontre mercredi avec les dirigeants de la CGEM, la PDG de l’OPIC, Elizabeth LittleField a dévoilé le plan d’investissement de son institution dans le royaume.

Cette institution publique américaine spécialisée dans le développement du secteur privé à l’étranger à travers des investissements directs, compte injecter dans le royaume entre 500 et 600 millions de dollars, soit plus de 5 milliards de dirhams, a indiqué LittleField. Les investisseurs privés américains, a-t-elle précisé, s’intéressent à de nombreux secteurs en accordant une priorité aux projets des énergies renouvelables prévus au Maroc.

La même volonté d’accroitre les investissements américains au Maroc a été exprimée par le Secrétaire-adjoint américain au commerce, à l’industrie et à l’analyse, Marcus Jadotte qui conduit la délégation des chefs d’entreprises américaines et des dirigeants de multinationales.

Jadott qui a été reçu jeudi à Rabat, par le ministre marocain de l’Equipement, du transport et de la logistique, Aziz Rabbah, a assuré la disposition de ces entreprises spécialisées dans le domaine de la sûreté et de la sécurité, d’investir au Maroc dans le domaine de la sécurisation des infrastructures aéroportuaires, portuaires et ferroviaires et la protection des usagers.

Ces entreprises, a-t-il expliqué, sont en mesure de développer des solutions sécuritaires de pointe et contribuer à l’harmonisation des réglementations marocaines avec les normes américaines dans le domaine du transport.

Un concours très précieux pour le Maroc qui prévoit selon Aziz Rabbah, la construction, dans les vingt années à venir, cinq nouveaux ports, trois aéroports et douze zones logistiques.

Pour mettre en chantier ces projets, le Maroc a grandement besoin non seulement des capitaux étrangers mais également des nouvelles technologies disponibles sur le marché international pour mener comme il se doit, les mégaprojets en cours ou en projection.