Espagne: La justice veut obtenir de l’armée l’identité de l’instance qui a autorisé l’entrée de Brahim Ghali

Un juge espagnol continue l’enquête sur les circonstances de l’entrée en Espagne, sous une fausse identité, du chef du polisario, Brahim Ghali, en exigeant que le commandement de l’armée de l’air à Saragosse révèle, par écrit, l’instance qui a autorisé l’atterrissage de l’avion transportant le chef du groupe séparatiste, soutenu par l’Algérie.

Le magistrat veut savoir si l’autorisation d’atterrissage de l’avion à Saragosse a été faite sur ordre ou indication préalable d’une ou plusieurs autres autorités, rapporte le quotidien espagnol ABC.

Le journal explique que la demande du juge intervient après « le refus par la Défense de fournir à la Garde civile l’identité avec laquelle Brahim Ghali et ses compagnons sont entrés en Espagne ».

Le juge cherche à savoir dans quelles circonstances l’avion algérien transport le chef du polisario est arrivé dans la zone militaire, et s’il s’agissait d’un transport militaire ou officiel.

Cette enquête a débuté après la plainte déposée par l’avocat de Malaga, Antonio Urdiales, dans laquelle il affirme que Brahim Ghali, après l’atterrissage de l’avion algérien qui le transportait, et été transféré dans une ambulance du service de santé d’Aragon, à l’hôpital de San Pedro de Logroño, sous la fausse identité de Mohamed Benbatouche.

Le gouvernement de Madrid a avancé des « raisons humanitaires » pour justifier l’hospitalisation en catimini du chef du groupe séparatiste pour être soigné du Covid-19.

Pourtant, l’avocat Antonio Urdiales affirme qu’« il n’y a aucun précédent en Espagne ou dans un autre lieu où, pour des raisons humanitaires, un criminel présumé a bénéficié d’un visa pour entrer en Espagne ».

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