Le PLF 2020 au centre du Conseil des ministres présidé par le Roi Mohammed VI

Le Roi Mohammed VI a présidé, mercredi au Palais Royal à Rabat, un Conseil des ministres consacré à la présentation des orientations générales du projet de Loi de Finances au titre de l’année 2020 et à l’adoption de plusieurs conventions internationales.

Voici la traduction d’un communiqué dont lecture a été donnée par le porte-parole officiel du Palais Royal, M. Abdelhak Lamrini :

« Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé, le mercredi 09 octobre 2019 au Palais Royal à Rabat, un Conseil des ministres au cours duquel ont été présentées les orientations générales du projet de Loi de Finances au titre de l’année 2020 et adoptées plusieurs conventions internationales.

Au début des travaux du Conseil, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, a présenté, devant Sa Majesté le Roi, un exposé sur les orientations générales du projet de Loi de Finances pour l’année prochaine.

Ce projet, élaboré sur la base des orientations de Sa Majesté le Roi contenues dans les Discours Royaux, s’appuie sur quatre priorités majeures:

– Premièrement : La mise en œuvre effective de la loi cadre relative à la réforme du système d’éducation et de formation, en tant que base pour réduire les disparités, consacrer le principe de l’égalité des chances, renforcer le soutien social à la scolarisation et mettre en application la feuille de route relative au développement de la formation professionnelle, particulièrement en ce qui concerne la création des Cités régionales des compétences et des métiers et la modernisation des curricula à travers la formation par alternance et la formation par apprentissage, ainsi que l’adéquation et le développement de l’esprit d’entreprenariat, notamment chez les jeunes travaillant dans le secteur informel.

– Deuxièmement: La mise en place des mécanismes de protection sociale, le soutien de la classe moyenne et le renforcement du ciblage des catégories démunies: à travers l’amélioration et la généralisation des services médicaux, l’élargissement de la couverture médicale, et l’opérationnalisation de l’assurance maladie, ainsi que la mise en œuvre des engagements du Dialogue social, l’amélioration du ciblage des catégories en situation de précarité, le développement progressif des aides directes dont elles bénéficient, l’accélération de la mise en œuvre du programme de lutte contre les disparités territoriales et sociales en milieu rural, et l’accompagnement de la troisième phase de l’Initiative nationale pour le développement humain.

– Troisièmement : L’accélération de la mise en œuvre de la régionalisation, en tant que vecteur essentiel pour remédier aux disparités territoriales et réaliser l’équilibre escompté entre l’effort de développement général et les spécificités de chaque région, à travers l’augmentation des ressources des régions et l’accélération de la mise en œuvre de la Charte de déconcentration administrative.

– Quatrièmement : Imprimer une nouvelle dynamique à l’investissement et au soutien de l’entreprise : en mettant l’accent sur la mise en œuvre des recommandations des troisièmes assises nationales sur la fiscalité, la poursuite de la liquidation de la dette relative à la taxe sur la valeur ajoutée, la réduction des délais de paiement, en plus de la création d’un Fonds de promotion et de soutien financier aux petites, très petites et moyennes entreprises.

Dans le cadre du raffermissement des relations d’amitié et de coopération qui lient le Maroc à plusieurs pays frères et amis et dans le respect des engagements régionaux du Royaume, le Conseil des ministres a adopté neuf conventions internationales bilatérales et multilatérales, appuyées par des lois.

Les conventions bilatérales concernent en particulier la coopération économique en matière de non-double imposition et de facilitation de l’investissement, la coopération judiciaires dans le domaine pénal, ainsi que la coopération en matière de défense.

Quant aux conventions multilatérales, elles portent sur le protocole annexe à l’acte constitutif de l’Union Africaine relatif au parlement africain, ainsi que la coopération douanière arabe ».

(avec MAP)