L’extrémisme religieux en débat à la Commission parlementaire Maroc-UE

Les défis sécuritaires et la lutte contre le radicalisme ont été au centre des débats du Forum sécurité et lutte contre le radicalisme, tenu dans le cadre de la 10ème Commission parlementaire mixte (CPM) Maroc-UE, réunie vendredi à Rabat.

Les discussions ont porté sur les moyens de lutter contre la radicalisation et les mouvements extrémistes ainsi que sur les vecteurs d’un développement cohérent pour immuniser les jeunes contre ces fléaux destructeurs.

Plusieurs eurodéputés ont insisté sur l’impératif de jeter les bases d’une véritable coopération tripartite englobant le Maroc, l’Europe et les pays africains pour relever les défis de la lutte contre l’idéologie extrémiste et l’endoctrinement des jeunes.

Ines Ayala Sender, l’eurodéputée espagnole et coprésidente de la CPM, a insisté sur l’expérience marocaine dans la formation des imams, la déradicalisation et la lutte contre l’idéologie extrémiste, qui représente pour les pays de l’UE un modèle à dupliquer.

Dans une déclaration commune, la CPM a exprimé son souhait que la Commission soit associée au partenariat UE-Maroc, notamment pour la définition des priorités du partenariat futur, estimant que cette coopération pourrait être d’une « grande valeur ajoutée ».

Suite aux récents votes positifs du Parlement européen (PE) sur l’adaptation des accords Maroc-UE relatifs à l’agriculture et la pêche, une « nouvelle étape dans les relations entre l’Union européenne et le Maroc est sur le point de commencer », indique la déclaration lue par les coprésidents de la CPM, Abderrahim Atmoun et Ines Ayala Sender du PE.

Un aboutissement qui a été réalisé grâce à la contribution concrète des binômes composés de députés du PE et de parlementaires marocains.