Kigali, la capitale du Rwanda, accueille actuellement la 24ème Conférence régionale africaine d’Interpol, dont les travaux se sont ouverts mardi avec la participation de hauts responsables de police des pays africains membres d’Interpol, dont le Maroc.
Le Royaume est représenté à cette Conférence africaine biennale, qui se poursuit jusqu’au 7 février, par M. Mohamed Dkhissi, directeur de la police judiciaire à l’administration centrale de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et chef du bureau d’Interpol au Maroc.
« Les menaces sécuritaires représentent un défi majeur en Afrique qui appelle une réponse collective et coordonnée entre tous les Etats du continent », a souligné le premier ministre rwandais, Édouard Ngirente, à l’ouverture de la conférence.
En Afrique, les menaces sécuritaires, particulièrement le terrorisme, ralentissent considérablement le développement socio-économique du continent, a-t-il ajouté, appelant à une coopération policière « accrue » et « rénovée » entre les pays africains.
De son côté, le secrétaire général d’Interpol, Jurgen Stock a réitéré la détermination d’Interpol de travailler étroitement avec l’Afrique pour faire face à la criminalité transfrontalière et au terrorisme qui sapent les efforts de développement.
Pour lui, cette conférence est l’occasion de renforcer les échanges et d’approfondir la coopération policière régionale entre les services chargés de l’application de la loi dans les pays africains.
Diverses questions à caractère sécuritaire sont au menu des débats qui se déroulent à huis clos, notamment le terrorisme, la traite des êtres humains, la cybercriminalité, la piraterie maritime, le trafic de drogue et la criminalité environnementale.
Les recommandations de cette Conférence, fondée en 1962, sont mises en œuvre par chaque pays selon ses propres réglementations et procédures nationales.