Doukkali: 16 MMDH injectés dans le secteur de la santé

Près de 16 milliards de dirhams (MMDH) ont été mobilisés pour le financement de 80 projets dans le secteur de la santé, comprenant notamment la construction de deux centres hospitaliers universitaires (CHU) à Tanger et Agadir et 11 centres hospitaliers provinciaux, a indiqué mercredi à Casablanca, le ministre de tutelle Anas Doukkali.

Ces projets, qui s’inscrivent dans le cadre du plan national de la santé à l’horizon 2025, portent également sur la mise en place de 212 hôpitaux de proximité, a jouté le ministre lors d’un point de presse consacré au bilan du ministère au titre de l’exercice précédent.

D’autres projets concernent la construction d’un hôpital psychiatrique à Kénitra (120 lits) ainsi que l’agrandissement et le réaménagement de 13 centres hospitaliers, avec une capacité globale de 329 lits.

L’année 2018 a été déterminante pour ce secteur au Maroc, au regard de la panoplie de mesures qui ont été prises pour dépasser les dysfonctionnements constatés, à la lumière des directives royales contenues dans le dernier Discours du Trône, a insisté Anas Doukkali.

Ainsi, l’offre de santé publique a été marquée par la mise en service de l’hôpital provincial de Salé (250 lits), l’hôpital de proximité de Demnate (45 lits), l’aménagement et le parachèvement d’unités hospitalières provinciales et universitaires à Al Hoceima, Oujda et Marrakech, en plus de l’acquisition de matériel et d’équipements à hauteur de 633,5 MDH.

En milieu rural, l’année écoulée a été caractérisée par le renforcement des services de santé mobiles, à travers l’organisation de 282 caravanes médicales pour un bilan de 16.158 consultations et 421 interventions chirurgicales, ainsi que l’initiative « Ria’ya » dans 28 provinces et le lancement du service des consultations à distances au profit des régions enclavées.

Enfin, le ministre n’a pas manqué de souligner que la gestion de ce secteur ne peut se faire « en l’absence d’une stratégie et d’une planification claires ou sans une approche participative et l’adhésion la plus large possible de l’ensemble des acteurs, qu’ils soient publics, privés ou associatifs ».