Un ministre français pris la main dans le slip à Marrakech ?

Après le pavé dans la marre lancé par l’ancien ministre -philosophe Luc Ferry , où il accuse un de ses anciens collègues de s’être adonné à « une partouze pédophile » à Marrakech, l’ensemble de la classe politique de l’hexagone réclame aujourd’hui que soit dévoilé le nom du présumé pervers sexuel.
Or, Paris se trouve désormais dans une situation embarrassante à plus d’un titre, et ce quel que soit le scénario. En effet, si un membre du gouvernement français s’est effectivement adonné à des actes répréhensibles dans la ville ocre, et qu’il n’a pas été inquiété, l’on ne peut qu’imaginer que les services français ont « couvert » l’opération, car il est de coutume que les officiels français, spécialement lorsqu’ils sont au gouvernement, se déplacent accompagné d’un agent de sécurité, issu du Service de Protection des Hautes Personnalités (SPHP). Ce garde du corps est chargé de ne jamais quitter des yeux le responsable public dont il assure la protection ne peut donc, théoriquement, ignorer le lieu exact où se trouve son « client ». Or, dès l’annonce par Luc Ferry de ces faits présumés, la toile hexagonale ainsi que les médias se sont enflammés et se sont mis en chasse du coupable. Premier à réagir, Jack Lang, qui n’était pas ministre au moment des faits présumés, et qui pourrait porter plainte . Le parquet de Paris, habilité à lancer uen enquête internationale sur des faits de pédophilie, même s’ils se sont produits à l’étranger, pourrait convoquer Luc Ferry afin de lui demander des explications et des éclaircissements. Selon plusieurs sources haut placées dans l’exécutif français, la sortie de Luc Ferry pourrait en fait concerner uen toute autre affaire, celle d’un directeur de théâtre, Jack-Henry Soumère, qui avait été pris « la main dans le slip » avant d’être relaxé suite à une insuffisance de preuve ainsi qu’ une campagne de lobbying intense menée notamment par Michèle Alliot Marie . Autre cas « trouble » évoqué par certains médias, celui du départ précipité lors du Noël 2005 de Philippe Douste-Blazy, alors ministre des affaires étrangères français de l’hôtel de luxe « la Mamounia », après une dispute avec sa compagne de l’époque, la productrice Dominique Cantien. En tout état de cause, dans un climat post-affaire DSK sensible aux crimes sexuels, il semblerait que l’opération nettoyage ait été enclenchée par les autorités françaises, et que les victimes potentielles- en majorité des femmes- aient décidées de ne plus taire les abus des hommes politiques.