Un nouveau gouvernement libyen d’union nationale a été formé dimanche à Skhirat, au Maroc, par Fayez al-Sarraj, le Premier ministre désigné au terme de l’accord parrainé par l’ONU, et il reste au parlement de Tobrouk internationalement reconnu, de confirmer le nouvel exécutif.
Les espoirs sont grands pour la validation de cette nouvelle équipe choisie par le Conseil présidentiel réuni à Skhirat, même si deux de ses neuf membres n’ont pas signé la liste du nouveau gouvernement. « Nous espérons que cela sera le début de la fin du conflit en Libye », a toutefois déclaré plein d’espoirs le porte-parole du Conseil, Fathi al-Mejebri.
A la différence du premier gouvernement rejeté par le parlement de Tobrouk fin janvier, au motif d’être pléthorique avec ses 32 membres, le nouvel exécutif a été sensiblement rétréci à 18 membres, dont cinq ministres d’Etat.
Le parlement de Tobrouk devrait se prononcer dans les 24 heures sur la nouvelle équipe formée par Fayez al-Sarraj, qui a assuré avoir pris en considération dans son choix les compétences, la répartition géographique, le spectre politique et les diverses composantes de la société libyenne.
Les Libyens placent de grands espoirs dans ce gouvernement d’union nationale pour sortir le pays du chaos politique et sécuritaire dans lequel il est plongé depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011. De con côté, la communauté internationale presse les factions rivales libyennes pour parvenir à un accord afin de barrer la route aux groupes de l’organisation terroriste de l’Etat islamique qui montent en puissance et menacent d’étendre leur contrôle à plusieurs régions de Libye.
Libye: le nouveau gouvernement suscite de grands espoirs
