La libéralisation des prix des carburants entre en vigueur aujourd’hui au Maroc, avec la liberté pour chaque enseigne de fixer ses propres prix, mais les consommateurs ne savent toujours pas à quelle sauce ils seront mangés, en dépit des assurances données par le gouvernement pour veiller sur les prix.
Si les professionnels de la distribution sont désormais autorisés à pratiquer leur propre marge sur les prix à la pompe, l’Etat restera garant de l’approvisionnement normal du marché. Il gardera aussi un œil sur les prix pratiqués et interviendra en cas de transgression des règles de concurrence loyale.
De leur côté, les distributeurs ne se sont pas fait prier pour préparer la transition. Renouvellement des stations-services, panneaux d’affichage électronique des prix, informatisation des réseaux, campagnes publicitaires, etc. Les diverses enseignes ont sorti la grande artillerie de la com en attendant la bataille des prix. Ceci, en sachant que la marge se jouera sur quelques centimes à la pompe d’un distributeur à l’autre.
Le gouvernement assure que la libéralisation, destinée à établir la vérité des prix, sera au final à l’avantage du consommateur. En tout cas, elle s’inscrit dans la politique entamée à partir de 2014, et qui a été marquée par l’abandon progressif du soutien public aux prix de l’essence, du gasoil et du fuel.
Carburants: la guerre des prix est lancée
