Meriem Bensaleh Chaqroun qui dirige depuis mai 2012, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a de très fortes chances de rempiler pour un second mandat, en l’absence d’autres candidats.
Aucun autre candidat ne s’est manifesté avant l’expiration du délai de dépôt des candidatures pour la présidence de la CGEM et qui a expiré le mercredi 15 avril dernier. La porte est donc grande ouverte devant Meriem Bensaleh pour postuler à un nouveau mandat de trois ans, à la tête du patronat marocain.
En revanche, la présidente sortante, Meriem Bensaleh avait annoncé le 7 avril sur Twitter, sa candidature qui devrait être validée ce vendredi 17 avril, par le Conseil d’administration de la Confédération patronale.
La dynamique patronne du groupe «Eaux minérales d’Oulmès», sera à coup sûr, reconduite sans grandes difficultés, dans ses fonctions par l’Assemblée élective prévue pour le 12 mai.
En annonçant sa candidature sur les réseaux sociaux, Meriem Bensaleh avait également révélé que Mohamed Talal, patron de «La Voie Express», une société de transport et de logistique intégrée, allait se représenter à sa propre succession à la vice-présidence de la Confédération.
A la date d’expiration du délai de dépôt des candidatures, la présidente sortante avait réuni un millier de voix, dont les deux tiers en dehors de Casablanca, alors que le règlement intérieur de la CGEM exige des candidats de réunir un minimum de 100 voix, dont un tiers en provenance des régions.
Pour rappel, lors des précédentes élections du 12 mai 2012, la première dame à diriger le patronat marocain était là aussi, candidate unique à la succession de l’ex-président de la CGEM et patron du groupe de monétique Hightech Payment Systems (HPS), Mohamed Horani, comme elle avait été élue à l’unanimité. Conformément aux usages de la principale organisation patronale marocaine, les deux autres prétendants s’étaient retirés de la course pour qu’il n’y ait qu’une seule candidature.
Donc, pour Meriem (52 ans), la fille d’Abdelkader Bensalah, figure de la lutte pour l’indépendance et fondateur du conglomérat Holmarcom, l’histoire ne fait que se répéter.