La FIFA aux côtés du Maroc dans son bras de fer avec la CAF

La FIFA s’est alignée du côté du Maroc dans le bras de fer qui l’oppose à la Confédération africaine de football (CAF) à la suite des lourdes sanctions qu’elle lui a infligées pour avoir demandé fin 2014, le report de la CAN-2015, par crainte de propagation de l’épidémie Ebola dans le Royaume.

maroc-fifa-cafSuite au refus d’organiser du 17 janvier au 8 février cette compétition, la CAF a exclu le Maroc de la Coupe d’Afrique des Nations pour les éditions 2015, 2017 et 2019. Elle a également infligé au Royaume, une lourde amende d’un million de dollars et réclame la somme de 8.050.000 euros « en réparation de l’ensemble des préjudices matériels subis par la CAF et les parties prenantes du fait du désistement survenu».

La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a tranché dans ce bras de fer, et elle l’a fait en faveur du Maroc. Contrariée par la politique sportive appliquée par la CAF, la FIFA présidée a décidé de n’octroyer aucune place aux nations africaines pour le Mondial 2018.
Dans une annonce-choc samedi soir, sur les ondes de Radio Nova, le président de la FIFA, Sepp Blatter, fortement contrarié par les sanctions de la CAF, a déclaré, que : « La CAF a décidé de punir le Maroc ? La FIFA prend note de ces sanctions et prend à son tour les siennes à l’encontre de la CAF». Pour le patron de la FIFA, «il n’y aura aucun représentant africain au Mondial 2018 ! Puisque la CAF a décidé de sacrifier une génération entière de footballeurs marocains, la FIFA a donc décidé de sacrifier une génération de footballeurs africains !».

Selon Radio Nova, les cinq places normalement réservées à l’Afrique au mondial 2018, vont être offertes aux autres confédérations.

De son côté, le Comité directeur de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), ne compte pas baisser les bras. Il est résolu d’aller plus loin dans ce conflit, quitte même à interjeter appel auprès du Tribunal arbitral du sport à Lausanne, pour faire annuler les sanctions prononcées le 6 février par la CAF.

Lundi dernier, le Comité directeur de la FRMF avait rejeté l’ensemble des sanctions sportives et financières du Comité exécutif de la CAF, affirmant que ses « décisions vont à l’encontre du développement du football africain, et ne reposent sur aucune base réglementaire ».

Le Comité directeur de la FRMF s’engage à prendre toutes les dispositions et mesures nécessaires pour faire prévaloir les droits et intérêts du football marocain».