CAN 2015 : Les Marocains n’ont-ils pas su défendre le report ?

Le Maroc qui craint les risques de transmission du virus Ebola, n’a-t-il pas su  convaincre la Confédération Africaine de Football (CAF) d’ajourner la 30ème édition de la Coupe d’Afrique des nations 2015 «CAN 2015» initialement programmée du 17 janvier au 8 février 2015 ?

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C’est la question qui taraude l’esprit des spécialistes et des fans du ballon rond et même du grand public qui s’inquiètent pour le haut risque de contagion que comporte ce genre de compétitions populaires.

Le Maroc a demandé le 10 octobre dernier, le report de la CAN-2015 au mois de juin 2015 ou au début 2016, pour éviter les risques de propagation du virus Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest.

Au terme d’une réunion lundi à Rabat, avec les responsables marocains, l’instance dirigeante de la CAF, a conclu que le Maroc était bien préparé pour accueillir la compétition.

Le dispositif sanitaire mis en place par le Maroc pour prévenir l’entrée et la propagation d’Ebola dans le pays, est selon la CAF, largement suffisant pour faire face au flux limité de supporteurs durant la compétition, a assuré le directeur des médias de la Confédération africaine de football (CAF), Junior Binyam.

En plus, explique-t-il, tout changement de dates se ferait au détriment du calendrier de la CAF, qui a l’obligation de suivre le calendrier international de la FIFA.

Le Maroc a donc jusqu’au 8 novembre, dernier délai pour annoncer sa décision officielle finale concernant l’organisation de la compétition ou le désistement.

Une troisième et dernière réunion de la CAF est prévue le 11 novembre à son siège au Caire, pour trancher définitivement sur cette question sur la base de la réponse marocaine.

Trois options sont sur la table de la Confédération africaine : le maintien de la compétition au Maroc et aux dates prévues, son organisation dans un autre pays ou son annulation pure et simple.

Tous les pronostics des spécialistes du ballon rond tablent sur la première option, car le Maroc ne voudra à aucun prix céder la main à des prétendants, surtout à l’Algérie, l’Afrique du Sud ou le Nigéria, avec lesquels les rapports politiques et diplomatiques sont au bas niveau notamment en ce qui concerne le dossier du Sahara.