Chine-Afrique : le Maroc acteur du partenariat triangulaire

china-africa-investLe partenariat triangulaire dans lequel le Maroc joue le rôle de plateforme pour les investissements étrangers orientés vers l’Afrique, s’impose désormais comme un choix stratégique pour le royaume, qui a accueilli le « China Africa investment meetings ».
La rencontre a été organisée mardi à Rabat, à l’initiative du groupe BMCE Bank et sa filiale Bank of Africa, en collaboration avec la China Africa Joint Chambre of Commerce and Industry. L’objectif ne vise pas moins que de jeter les bases d’une alliance triangulaire sino-maroco-africaine au service d’un développement partagé. La Chine dont l’activisme commercial en Afrique évolue crescendo, est consciente des enjeux de l’offre marocaine et de l’énorme potentiel de l’Afrique. La présence en force de la Chambre sino-africaine du Commerce et de l’Industrie au meeting de Rabat en est la parfaite illustration. Tout autant que la participation de plus de 250 opérateurs économiques de Chine, du Maroc et d’Afrique sub-saharienne.
La rencontre vise favoriser un co-développement mutuellement avantageux entre la deuxième puissance économique et un continent en construction. Surtout qu’après une décennie de ferme engagement en Afrique, les projets d’investissements chinois se chiffrent en milliards de dollars à moyen terme. Une tendance qui corrobore parfaitement le partenariat sud-sud prôné par le Maroc en direction des autres pays d’Afrique. La présence d’un important réseau d’institutions financières et bancaires marocaines dans les pays d’Afrique subsaharienne et occidentale peut servir de précieux relais aux joint-ventures de toutes sortes. A leur tête les projets de l’OCP, le leader mondial des phosphates, pour la production d’engrais destinés au continent africain.
Côté financier, la montée en gamme de Casa Finance City, le hub financier de Casablanca (CFC), offre une plateforme financière et d’affaires considérable. La combinaison de l’ensemble de ces facteurs et opportunités est de nature à favoriser les flux d’investissements en Afrique, l’échange équitable et le co-développement escompté.