Laâyoune: Une deuxième station de dessalement de l’eau de mer

Une deuxième station de dessalement de l’eau de mer sera installée avant la fin de l’année à Laâyoune, avec une capacité de 600 L/s, le double de celle de la première et qui permettra de satisfaire les besoins de la population jusqu’en 2030.

L’annonce a été faite par Abderrahim Hafidi, le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEEP), lors du conseil d’administration de l’Agence du bassin hydraulique de Laâyoune-Sakia El Hamra, tenu vendredi à Laâyoune.

Autre projet important programmé pour à Laâyoune en 2020, la réalisation d’une station de traitement des eaux usées d’une capacité de 18.000 m3/jour. Elle donnera une forte impulsion au développement de cette ville, en particulier l’aménagement des espaces verts, a expliqué Abderrahim Hafidi.

A Dakhla, les travaux de réalisation d’une station de dessalement de l’eau de mer seront lancés prochainement, a également annoncé le directeur général de l’ONEEP, précisant que cette structure permettra de satisfaire les besoins en eau des populations de la région Dakhla-Oued Eddahab.

La réunion du CA de l’Agence du Bassin hydraulique Laâyoune-Sakia El Hamra, présidée par le ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara, revêt une grande importance, a ajouté Abderrahim Hafidi, rappelant qu’elle intervient quelques jours après la séance de travail présidée par le Roi Mohammed VI et consacrée au programme prioritaire national d’alimentation en eau potable et d’irrigation pour la période 2020-2027.

Cette réunion, a-t-il noté, est d’autant plus importante que la région est connue pour la rareté des eaux de surface, une donne ayant conduit l’ONEEP à faire appel à la technique de dessalement de l’eau de mer par la réalisation d’une station à Boujdour en 1977 et celle de Laâyoune en 1995.