Unesco: Le Gnaoua patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Le Comité intergouvernemental de l’Unesco a inscrit, jeudi à Bogotá, la musique Gnaoua sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, une « magnifique consécration pour les Gnaoua de tout le Maroc », a commenté vendredi, André Azoulay, Conseiller du Roi Mohammed VI et président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador.

« Cette reconnaissance par la Communauté des Nations de l’universalité du Maroc et de l’exceptionnelle richesse de sa diversité incarnées par le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et portées avec fierté et détermination par Essaouira, rend justice à l’engagement pionnier et visionnaire de la Cité des Alizés, qui a fondé sa renaissance sur la profondeur de notre patrimoine qui a le talent de faire converger la modernité de nos mémoires mêlées ».

La candidature de l’art Gnaoua a été approuvée lors de la 14è session annuelle du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco qui se tient du 9 au 14 décembre dans la capitale colombienne en présence de 124 pays.

Pour célébrer l’inscription de l’art Gnaoua sur la liste de l’Unesco, la troupe de maâlem Abdeslam Alikane, a livré une belle prestation puisant dans le riche répertoire de la musique gnaouie, plongeant l’assistance dans une ambiance à la fois festive et mystique.

Après la validation de la candidature marocaine, l’art Gnaoua vient s’ajouter à sept autres éléments du patrimoine national déjà inscrits sur cette liste, en l’occurrence « L’espace culturel de la place Jemaa el-Fna », « Le Moussem de Tan-Tan », « La diète méditerranéenne », « La fauconnerie », « Le festival des cerises de Sefrou », « Les pratiques et savoir-faire liés à l’arganier » et « La Taskiwin », danse martiale du Haut-Atlas occidental classée comme « nécessitant une sauvegarde urgente ».