Bruxelles: KFW vante la politique des énergies renouvelables au Maroc

Mustapha Bakkoury, le président du directoire de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), était mardi à Bruxelles où il rencontré un groupe de députés européens et pris part à la réception annuelle, organisée à Bruxelles, par la Banque allemande de développement (KFW) pour célébrer le succès de la politique des énergies renouvelables au Maroc.

Lors de cet événement qui a réuni plus de 500 personnalités, Mustapha Bakkoury a rappelé la stratégie de « rupture » initiée par le Maroc en 2009 pour s’engager dans une politique ambitieuse de promotion des sources d’énergie éolienne, solaire et hydraulique.

Cette vision a pu bénéficier d’une mobilisation institutionnelle globale, qui a été investie pour « engager une vraie stratégie basée sur l’élaboration de projets s’assignant des objectifs bien définis », a souligné Mustapha Bakkoury, précisant que le premier objectif consiste à atteindre en 2020, 40% du mix électrique à partir de sources renouvelables.

En matière de coopération africaine, « le renouvelable est un important vecteur d’intégration régionale et de coopération », a affirmé le président du directoire de MASEN, réitérant la disposition du Maroc à partager son expérience en matière d’énergies renouvelables avec ses partenaires africains.

De son côté, le PDG de KFW, Günther Bräunig, s’est félicité du partenariat « solide » avec le Maroc qui se traduit par « des histoires à succès » comme celle du complexe Noor Ouarzazate.

KFW est l’un des principaux partenaires des projets solaires et renouvelables au Maroc. Par le financement et le cofinancement, la coopération financière allemande à travers cette structure participe au développement d’une puissance de production d’énergie solaire pouvant atteindre 1.300 MW (complexes solaires NOOR Ouarzazate et NOOR Midelt).

Quant à sa rencontre avec les eurodéputés, elle a permis au patron de MASEN d’expliquer les perspectives de développement d’autres projets énergétiques au Maroc et leur impact direct sur la vie des populations. Ces projets, a souligné Mustapha Bakkoury, accompagnent la dynamique de développement territorial initiée au Royaume, avec un impact considérable en termes de création d’emplois, d’infrastructures et de désenclavement.