Après The Wall Street Journal, un écrivain turc pointe les liens du polisario avec le terrorisme régional

Après The Wall Street Journal qui a soulevé la menace que pose le polisario à la stabilité en Afrique du nord et au Sahel, c’est au tour d’un spécialiste, l’écrivain Mohamed Kaddo Afendi Oglu, de pointer les liens du mouvement séparatiste avec les organisations terroristes, et l’aide dont il bénéficie de la part de certains pays.

Ecrivain et chercheur dans les affaires turques et les relations arabo-turques, Mohamed Kaddo Afendi Oglu trouve étrange que les politiques de certains pays, dont des Etats arabes, soient solidaires avec une structure extrémiste sans aucune légitimité internationale et liée à des organisations terroristes.

Les pays qui soutiennent ce mouvement séparatiste agissent selon deux scénarios, analyse le chercheur dans un article publié sur le site Web du journal « Turkey Press » sous le titre « le Sahara marocain, le polisario et ses liens avec le terrorisme régional ».

Le premier scénario tient au fait que le polisario est une organisation de gauche et le second traduit la position des pays qui le soutiennent, et qui ne veulent pas de la récupération par le Maroc d’une partie vitale amputée de son territoire.

En août dernier, The Wall Street journal avait qualifié le Polisario de groupe marxiste lié au terrorisme régional. A l’heure où la communauté internationale s’active pour éteindre les foyers de tensions et rétablir la paix et la sécurité, le Polisario continue de poser une sérieuse menace à la stabilité en Afrique du nord et dans le Sahel, a souligné le célèbre journal américain.

Le quotidien avait également affirmé que pour les États-Unis, l’indépendance n’est pas une option pour le règlement du différend autour du Sahara. Les responsables américains qui suivent de près la question du Sahara ont déclaré que les États-Unis avaient « clairement fait savoir que Washington ne soutiendrait pas un plan visant à créer une nouvel État en Afrique », avait rapporté le quotidien new-yorkais.