Ktiri: La récupération de Oued Eddahab, une page rayonnante dans le recouvrement de l’unité nationale

La commémoration du 40ème anniversaire de la récupération de la province de Oued Eddahab représente une page rayonnante dans la lutte nationale pour le recouvrement de l’unité nationale et illustre la volonté commune du Trône et du peuple, a indiqué, mercredi à Dakhla, le Haut Commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération, Mustapha El Ktiri.

La célébration de cet anniversaire est une occasion de se remémorer la haute portée de cet événement qui incarne l’attachement indéfectible de la population de la province au Souverain et au Trône Alaouite, a souligné Mustapha El Ktiri lors d’un meeting marqué notamment par la présence du Wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, Lamine Benomar.

Elle reflète aussi leur mobilisation constante pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume, partant de la récupération de la ville de Tarfaya en 1958, puis de Sidi Ifni en 1969 et des autres parties du Sahara marocain grâce à l’épopée de la Marche Verte en 1975, a ajouté le Haut Commissaire.

A cet égard, M. El Ktiri a rappelé que la population d’Oued Eddahab a été au rendez-vous avec l’histoire quand ses élites, ses notables, ses oulémas et représentants des différentes tribus ont présenté, le 14 août 1979 à Rabat, le serment d’allégeance à feu SM Hassan II, ajoutant que le regretté Souverain était allé, le 4 mars 1980, à la rencontre de la population de Oued Eddahab dans le cadre d’une visite officielle à Dakhla à l’occasion de la Fête du Trône.

De son côté, le président du Conseil de la région Dakhla-Oued Eddahab, El Khattat Yanja, a relevé que cet événement a marqué un tournant dans le parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume, notant que cette région a connu un bond significatif en matière de développement, et ce dans un délai très court.

Dans le cadre de ce processus de développement, a-t-il dit, une attention particulière a été accordée à l’élément humain à travers la construction des écoles, des hôpitaux et des centres de santé, mais aussi à travers des programmes visant son intégration dans les différents secteurs économiques et sociaux.

A cet effet, a ajouté M. Yanja, la priorité a été donnée aux équipements et à la construction des infrastructures de base, tels que les aéroports, les ports, les routes, l’assainissement et le raccordement en eau et électricité, ce qui a permis le désenclavement des régions éloignées.