Sahara: Le polisario poussé dans ses derniers retranchements

La déclaration du président salvadorien, Nayib Bukele, après la décision du Salvador de rompre toutes ses relations avec le polisario, est révélatrice des manipulations à l’origine de l’affaire du Sahara, surtout que le chef d’État salvadorien a révélé que la reconnaissance de la fumeuse RASD a eu lieu « pour des raisons idéologiques ».

« Pour des raisons idéologiques, le Salvador avait reconnu une république virtuelle, inexistante, qui n’a pas de territoire ni de population », a souligné le chef de l’Etat du Salvador lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita.

« Les relations du Salvador avec le Maroc et l’ensemble des pays arabes se sont depuis affaiblies pour une décision qui n’a pas de sens, prise pour des raisons purement idéologiques », a insisté le président Bukele, après la décision du Salvador soutenant l’intégrité territoriale du Maroc et l’initiative d’autonomie comme solution au différend régional sur le Sahara.

En fait, la tournée de Nasser Bourita en Amérique Latine, qui l’a mené également au Brésil, au Chili, au Suriname, en République dominicaine, a infligé un véritable revers au polisario. Le  mouvement séparatiste sait qu’il ne peut plus bénéficier des accointances idéologiques que l’Algérie a longtemps entretenu avec certains régimes de la région.

Aujourd’hui, grâce à l’offensive diplomatique menée selon les  orientations du Roi Mohammed VI, les choses sont en train de rentrer dans l’ordre. Une offensive menée non seulement sur le front latino-américain, mais également dans des pays d’Europe du Nord.

Le tournée d’un ensemble d’élus unionistes du Sahara, comprenant notamment le président du Conseil de la Région Dakhla-Oued Eddahab, Yanja El Khattat, en Irlande, en Norvège et en Islande, a  également permis de démystifier la prétention du polisario d’être le représentant des habitants du Sahara.