Enseignants: Amzazi étonné par le boycott du dialogue

Le ministère de l’Education nationale a fait part jeudi, de son étonnement du boycott par les enseignants-cadres des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF) et par les syndicats les plus représentatifs, de la réunion qui était programmée le soir même.

Une « décision surprise », d’autant que différentes mesures ont été prises pour la tenue de cette réunion, s’étonne le ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, département Education nationale.

La réunion « devait examiner le dossier des cadres des AREF dans sa globalité, comme convenu lors de la réunion du 10 mai 2019 avec les syndicats les plus représentatifs et les représentants des enseignants-cadres », explique le ministère dans un communiqué.

Le ministère a également souligné son engagement à coordonner avec les autorités gouvernementales concernées afin de trouver les solutions appropriées conformément à l’arrangement convenu lors des réunions du 13 avril et du 10 mai derniers et à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement des cours.

Le département affirme également sa détermination à adopter une approche basée sur le dialogue, la communication et le sens de responsabilité au service des scolarisés et de la stabilité professionnelle de l’ensemble des cadres des AREF, souligne le communiqué.

Le département de tutelle demeure attaché aux résultats de la réunion du 13 avril 2019, notamment en ce qui concerne la suspension des mesures administratives et juridiques prises à l’encontre de certains enseignants-cadres d’Académies régionales, comme cela a été confirmé par le ministre dans ses déclarations à la presse et explicitement énoncé dans le communiqué rendu public immédiatement après la réunion, ajoute le communiqué.