La rencontre organisée, mercredi à Rabat, sur les enfants en situation de migration, avec la participation de l’OIM et de l’UNICEF, a soulevé le problème des données fiables, en relevant que l’Observatoire africain des migrations, qui sera basé au Maroc, permettra de fournir des données précises et crédibles sur la migration en Afrique.
La mise en place de cet Observatoire sur proposition du Roi Mohammed VI au 31eme sommet de l’Union africaine (UA), contribuera à l’élaboration de politiques migratoires africaines efficientes, a souligné Ahmed Skim, directeur des affaires de la migration au ministère délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration.
En Outre, l’Observatoire dont la création a été approuvée lors de la Conférence intergouvernementale sur le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières à Marrakech, est appelé à lutter contre les statistiques erronées et peu fiables en matière de migration en Afrique.
Ainsi, l’opération lancée par le Maroc pour la régularisation de la situation des étrangers en séjour illégal entre 2014 et 2017, a révélé que les enfants issus de la migration constituent 8 % des bénéficiaires de cette opération, a ajouté Ahmed Skim lors du séminaire organisé sur le thème « enfants en mouvement: renforcement des capacités sur les données dans le domaine de la migration ».
Ana Fonseca, la représentante de l’Organisation internationale pour les migrants (OIM) au Maroc, a de son côté, salué les actions inscrites dans la stratégie marocaine d’immigration et d’asile selon une approche humanitaire conforme aux normes internationales et respectueuse des droits des immigrés.
Quant à la représentante de l’UNICEF au Maroc, Giovanna Barberis, elle a insisté sur l’importance de la collecte et du partage de statistiques pour mieux identifier les besoins et assurer la protection des enfants déplacés.