Sahara: La pertinence du plan d’autonomie mise en évidence à Genève

La pertinence de l’initiative marocaine de large autonomie au Sahara, qualifiée par la communauté internationale de proposition sérieuse et crédible, a été mise en relief, jeudi à Genève, lors de la 40ème session du Conseil des droits de l’homme qui a été aussi l’occasion de détricoter les  allégations mensongères des adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc.

Un groupe de vingt pays soutenant le Royaume a souligné l’importance de l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc, relevant que cette solution a été reconnue par le Conseil de sécurité des Nations Unies comme base sérieuse et crédible pour un  règlement du conflit régional su Sahara, dont la responsabilité incombe à l’Algérie à cause de son soutien aux séparatistes du polisario.

Dans une déclaration lue en leur nom par l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, Omar Zniber, ces pays se sont également félicités de l’interaction constructive et volontaire du Maroc avec le Haut-commissariat aux Droits de l’Homme.

Ils ont, en outre, mis en avant l’appel du Roi Mohammed VI pour la mise en place d’un « mécanisme politique, conjoint de dialogue et de concertation » avec l’Algérie pour  dépasser les différends et asseoir les relations entre les deux pays sur la base de la confiance, de la solidarité et du bon voisinage.

Par ailleurs, l’ambassadeur a fustigé « le caractère abusif, mensonger et outrancier » d’une déclaration faite par l’Algérie et l’Afrique du Sud, soutenus par des pays comme le Venezuela, le Zimbabwe et le Nicaragua qui sont « tous connus aujourd’hui comme perpétrant des violations des Droits de l’Homme ».

«Tous ces pays sont interpellés avec force et inscrits dans l’ordre du jour du Conseil, ce qui leur enlève tout droit à une quelconque légitimité pour tenter de nuire au Maroc dont les références en matière des droits de l’Homme l’immunisent contre de telles tentatives », a insisté le diplomate marocain.

« Tout cela est instrumentalisé au profit d’un groupe de séparatistes qui n’est reconnu ni par la Communauté Internationale, ni par les Nations Unies, et dont la représentativité a été rejetée par les Institutions judiciaires internationales, y compris tout récemment par la Cour de Justice de l’Union européenne », a rappelé l’ambassadeur.

Dans ce sens, il a attiré l’attention sur « le caractère pernicieux d’une telle déclaration non seulement à l’endroit du Conseil, mais également comme tentative illégitime visant à nuire au processus relancé à Genève, les 5 et 6 décembre dernier, avec la participation de toutes les parties concernées, principalement l’Algérie, et ce, conformément à la résolution 2440 du Conseil de sécurité des Nations Unies, et qui appelle ce pays à assumer toute sa responsabilité pour mettre fin à ce différend régional dont elle est le principal instigateur depuis près d’un demi siècle ».

Zniber a rappelé de même la participation à cette table ronde, sous l’égide des Nations Unies, des véritables élus et représentants de la société civile des provinces du Sud, une participation qui conforte le Royaume en tant qu’Etat de droit pleinement respectueux du droit de ses citoyens à la représentativité et à la participation démocratique dans la défense de l’intégrité territoriale de leur pays.