Sahara: Le Parlement colombien pour un règlement politique sur la base de l’initiative d’autonomie

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a tenu mercredi à Rabat, une réunion avec le président de la Commission des affaires internationales et de la défense nationale du Congrès colombien, Jaime Duran Barrera, à l’issue de laquelle a été lue la résolution adoptée par les deux chambres du Congrès colombien pour un règlement « politique, juste et durable » à la question du Sahara sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie.

Dans cette résolution, lue officiellement mercredi devant la presse, le Congrès colombien réaffirme son « plein soutien aux efforts déployés, depuis 2007, par le Royaume du Maroc en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au différend régional sur le Sahara, sur la base de l’Initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie de la région du Sahara, laquelle a été qualifiée de +prééminente, sérieuse, crédible et réaliste+ par le Conseil de sécurité des Nations Unies dans ses résolutions consécutives, ainsi que par la Communauté internationale, y compris la Colombie ».

Le texte de la résolution, lu par le sénateur José Luis Pérez en présence de M. Barrera et de plusieurs membres du Congrès colombien, souligne que la souveraineté du Royaume sur l’ensemble de son territoire est un élément important pour « favoriser la paix et la stabilité dans la région du Maghreb et du Sahel ».

D’autre part, les sénateurs et députés colombiens expriment leur « préoccupation quant à la persistance des graves violations des droits de l’Homme par le front polisario, notamment la restriction à la liberté de mouvement, d’expression et de manifestation dans les camps de Tindouf ».

Ils font part également de leur « inquiétude face à la persistance de pratiques inhumaines d’une extrême gravité à l’encontre des populations séquestrées dans les camps de Tindouf », tout en appelant au « recensement » de ces populations conformément à la résolution 2414 du 27 avril 2018 du Conseil de sécurité des Nations Unies et à la Convention de Genève ainsi qu’aux conclusions pertinentes du Comité exécutif du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Cette résolution a aussi salué les « nombreuses réformes entreprises sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans divers domaines ayant permis au Maroc de consolider le processus de développement et de promotion des droits de l’Homme, et de devenir un havre de paix et de stabilité dans le continent africain ».