Le forum belgo-marocain, qui marque le lancement d’une mission économique belge de cinq jours, baptisée « Doing business in Morocco », a débuté lundi à Casablanca sous la présidence de la Princesse Astrid, représentante du Roi Philippe de Belgique.
Des ministres fédéraux et régionaux et quelque 400 opérateurs économiques belges représentant 251 sociétés, ont fait le déplacement. Les secteurs représentés sont très divers allant de la chimie aux énergies renouvelables, en passant par les transports, la logistique et la Santé.
La secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur, Rkia Derham, a rappelé l’environnement des affaires attrayant au Maroc, adossé à de nombreux atouts, dont la proximité géographique, le cadre législatif souple, la qualité et le coût compétitif d’une main d’œuvre qualifiée, une offre logistique adaptée et des infrastructures développées.
Ce potentiel a été à l’origine de l’installation au Maroc de nombreux groupes industriels internationaux au cours des dernières années, a souligné Mme Derham. La Secrétaire d’État a également mis l’accent sur la nouvelle dimension africaine du Royaume, qui revêt un caractère primordial dans les relations entre le Maroc et la Belgique vu l’engagement des deux pays en Afrique.
Pour sa part, le vice-premier ministre belge, ministre des Affaires étrangères et européennes, Didier Reynders a souligné que le nombre important de participants témoigne de l’intérêt très marqué des entreprises belges pour le Maroc.
Reynders a expliqué que dans les domaines de la construction et des infrastructures – notamment portuaires – des technologies environnementales, des télécommunications ou de la santé, secteurs qui sont fortement représentés dans la délégation d’affaires belge, il existe des complémentarités évidentes entre les deux pays.
« Cette mission ne vise pas uniquement à créer des opportunités pour les entreprises belges au Maroc, notre vœu le plus cher est que des acteurs économiques marocains s’intéressent aussi au marché belge, qu’ils y fassent des affaires et y investissent, en tirant profit des nombreux atouts qu’offre la Belgique, en particulier celui d’être au centre de l’Europe et d’abriter ses institutions », a-t-il insisté.
Quant au Président de la Chambre de Commerce Belgo-luxembourgeoise, Edwin Sluismans, il a relevé que les métiers mondiaux dans lesquels s’inscrit aujourd’hui le Maroc (automobile, aéronautique, énergies renouvelables, l’industrie agricole), offrent de nombreux débouchés aux entreprises belges, que se soit de grands groupes ou des PME.
Au terme du premier semestre 2018, les exportations belges vers les Maroc se sont chiffrés à plus de 439 millions d’euros, en progression de 2,2% par rapport à la même période de 2017. Les importations, quant à elles, ont atteint 172 millions d’euros, en diminution de 6,6% sur la même période.