Le Match Maroc-Algérie vu de la tribune VIP

C’est à un véritable « match dans le match » que des spectateurs triés sur le volet ont pu assister au sein de la tribune VIP du stade de Marrakech. Les personnalités de la politique, de l’économie et le tout-Casablanca se pressaient en effet dans les loges VIP attenantes à la tribune officielle, et ont pu ainsi échanger durant de longues heures avant le coup d’envoi de la rencontre historique. En effet, même les VIP ont du se rendre près de 4 heures avant au stade, étant donné l’affluence record et la peur de perdre sa place. Les autres spectateurs étaient venus quant à eux vers 10h du matin. Autre objectif pour les « happy few » qui étaient dans les tribunes VIP et officielle : en profiter pour voir et se faire voir. Parmi les personnalités présentes, l’on notera des sportifs éminents, dont Nezha Bidouane , ou encore  le vétéran Mustapha Hajji, qui côtoyaient le Président de la CGEM, Mohammed Horani. Les présidents de clubs nationaux, dont ceux du Raja et du Wydad, dont les supporters ont été très actifs dans la tribune, ont également été surpris en pleine conversation, probablement en train de discuter les conditions du prochain derby entre les frères ennemis casablancais. Côté soucis de santé, l’on notera qu’un officiel algérien a eu un léger malaise suite au quatrième but de l’équipe marocaine,  et que les deux rangées de VIP algériens ont décidé d’un seul coup de quitter la tribune juste après le 3ème goal contre leur équipe. Les « People », avec à leur tête Brahim Fassi Fihri, Président de l’Institut Amadeus et fils du ministre marocains des affaires étrangères, ont du essuyer des jets de bouteilles d’eau minérales pleines émanant de la tribune des supporters algériens…désagrément vite effacé par la joie de la victoire. Côté politique, Aziz Akhannouche a été supris en long aparté avec son homologue des finances Salahedinne Mezouar (et également Président de son parti le RNI)  en train de probablement affiner la stratégie électorale, avant d’être rappelés à l’ordre par un Moncef Belkhayate qui jugeait ses collègues pas assez concentrés et pas assez « dans le match ».

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