Pacte mondial sur la migration: L’ONU optimiste à la veille de la conférence de Marrakech

A un peu plus de deux semaines de la réunion à Marrakech de la conférence internationale pour l’adoption formelle du Pacte mondial sur la migration, la présidente de l’Assemblée générale des Nations-Unies, Maria Fernanda Espinosa, a souligné le “fort engagement” du Maroc sur la question migratoire.

“Le Maroc a montré un fort engagement sur les questions migratoires (…) comme en témoigne l’organisation à Marrakech de la conférence pour l’adoption du Pacte mondial sur la migration”, a déclaré Mme Espinoza, lors d’une conférence de presse tenue mercredi au siège des Nations-Unies, à New York.

Finalisé en juillet dernier par  l’Assemblée générale, le “Pacte mondial pour des migrations sûres,  ordonnées et régulières” est un document historique. Ce document dont l’adoption est prévue lors de la conférence de Marrakech, les 10 et 11 décembre, est en effet le premier à aborder la question migratoire sous ses multiples aspects.

Pour la responsable onusienne, “l’idée est que Marrakech permettra d’adopter le Pacte mondial, qui sera ensuite renvoyé (le 19 décembre) au niveau de l’Assemblée générale de l’ONU” pour sa mise en œuvre avec l’adoption d’une feuille de route à cet effet.

Les attentes de la conférence de Marrakech seront justement “d’envoyer un message fort et audacieux sur la nécessité d’avoir un cadre commun sur les questions migratoires afin de garantir que la migration soit ordonnée, sure, et régulière”, a souligné Mme Espinoza.

”Il s’agit aussi de dire que la question de la migration nécessite une réponse multilatérale et collective, car elle est par nature une problématique transfrontalière”.

La conférence de Marrakech jouera, par conséquent, un rôle “extrêmement important pour donner l’exemple” à suivre en la matière, a-t-elle dit, affirmant que la communauté internationale nourrit de “grandes attentes” pour ce rendez-vous planétaire important.

“Les chefs d’Etat et de gouvernement auront ainsi l’occasion d’envoyer un message fort en faveur d’un cadre commun sur la migration, que les pays membres pourront ensuite utiliser en vue d’une coopération et d’un partage des charges entre les pays d’origine et de destination”, a insisté Mme Espinoza.