El Khalfi: Les provocations du polisario à l’Est du dispositif de défense vouées à l’échec

Mustapha El Khalfi, le ministre délégué chargé des relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, a dénoncé jeudi les provocations du polisario et, derrière lui l’Algérie, à l’Est du dispositif de défense au Sahara marocain, affirmant qu’il s’agit d’une “tentative désespérée vouée à l’échec”.

Ces provocations des séparatistes du polisario interviennent en réponse aux “réalisations significatives” que le Maroc a accumulées ces dernières années, a relevé Mustapha El Khalfi lors du point de presse tenu à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement.

A cet égard, le ministre a souligné le “grand changement” intervenu dans la position du Soudan du Sud qui a exprimé son soutien au Royaume, ainsi que l’intervention devant la 4ème commission de l’ONU d’élus issus des provinces de sud où ils ont exposé leurs positions sur la situation dans la région.

Le ministre délégué a rappelé aussi la position de l’Union européenne au sujet de l’inclusion du Sahara marocain dans ses accords avec le Maroc. Cette position va dans le bon sens et connaît des développements significatifs, a-t-il assuré, notant que l’Envoyé personnel du SG de l’ONU avait adressé à l’Algérie la même invitation qu’il a envoyée au Maroc.

L’ONU est intransigeante quant à la zone située à l’Est du dispositif de défense au Sahara et somme le polisario de s’abstenir d’y transférer des éléments armés ou des infrastructures administratives, a relevé le ministre, soulignant que ”toute violation de cette situation met le polisario, et derrière lui l’Algérie, en confrontation non seulement avec le Maroc, mais aussi avec l’ONU”.

La 4ème Commission de l’ONU a  permis de souligner que la question du Sahara n’est pas une affaire de décolonisation, mais une question d’intégrité territoriale face à un projet sécessionniste, a ajouté Mustapha El Khalfi.

La 4ème commission onusienne a été aussi l’occasion de mettre en avant le niveau de développement dans les Provinces du Sud du Royaume et de souligner la pertinence du plan d’autonomie présenté par le Maroc et le fait que le polisario ne jouit pas de la légitimité pour prétendre représenter les populations du Sahara.

Le statut de représentant légitime repose sur des données légales en rapport avec la tenue d’élections et d’autres d’ordre historique et démographique liées au recensement des populations et non pas seulement celles se trouvant dans les camps de Tindouf, a expliqué le ministre, rappelant que le polisario et l’Algérie refusent jusqu’à présent la tenue d’un recensement transparent des populations des camps de Tindouf.