Sahara: Les pays d’Amérique latine et des Caraïbes pour “une solution politique” sous l’égide de l’ONU

La Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) a réaffirmé, lundi devant la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations-Unies, son “ferme soutien” aux efforts onusiens visant à parvenir à “une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable” à la question du Sahara.

La CELAC “continue d’appuyer fermement les efforts du Secrétaire général et de son Envoyé personnel pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable” à la question du Sahara, a souligné Ruben Armando Escalante, l’ambassadeur du Salvador à l’ONU dans une déclaration au nom des pays de la CELAC, groupement régional qui compte 33 Etats d’Amérique latine et de la communauté caribéenne (Caricom).

“La Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes espère que les efforts multilatéraux visant à promouvoir des négociations plus intenses et plus approfondies entre les parties se poursuivent sous les auspices du Secrétaire général et de son Envoyé personnel, conformément au droit international et en application des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité (…) visant à trouver une solution définitive à ce conflit de longue date”, a conclu M. Escalante.

Lors du Débat général à la 4è Commission lundi, la Grenade a, de son côté, réaffirmé son soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc comme proposition « viable » pour le règlement du conflit du Sahara, saluant l’important effort de développement entrepris dans ces provinces.

« La Grenade maintient son soutien à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc en avril 2007, une proposition viable pour mettre fin à ce différend », a déclaré la représentante de ce pays des Antilles.

« La Grenade souligne la nécessité d’avancer vers une solution politique réaliste, réalisable et durable à la question du Sahara, fondée sur le compromis », comme indiqué dans la résolution 2414 du Conseil de sécurité adoptée en avril dernier, a-t-elle ajouté.

« Nous nous félicitons également des efforts de développement au Sahara, qui couvrent divers secteurs et offrent des opportunités, des services et des emplois rémunérateurs à la population » locale, a-t-elle souligné.

« Pour trouver une solution juste et durable au différend, qui soit mutuellement acceptable, il faut nécessairement réunir toutes les parties concernées par le débat », a-t-elle insisté.

« La contribution pleine et de bonne foi des parties et des États voisins est primordiale », a-t-elle déclaré, se félicitant de « l’invitation faite, pour la table-ronde prévue en décembre 2018 à Genève, en particulier à l’Algérie, la Mauritanie et le Maroc ».

La représentante de la Grenade s’est aussi félicité de la participation, pour la première fois, de deux élus du Sahara marocain cette année à un séminaire régional du Comité spécial (C24) tenu en mai dernier à la Grenade, et à la session principale de ce comité tenue en juin à New York.

Elle a, par ailleurs, souligné l’importance cruciale du recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf afin de garantir la protection et la promotion des droits de l’homme.