Ministère de l’Agriculture: Les importations de volaille américaine concernent uniquement les produits congelés et Halal

L’ouverture du marché marocain aux importations de volaille américaine concerne uniquement les produits congelés et doivent s’accompagner du certificat sanitaire et d’un certificat d’abattage Halal, a affirmé mardi le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.

Dans un communiqué faisant suite aux déclarations du représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, et du Secrétaire US à l’Agriculture, Sonny Perdue, le ministère indique que les démarches annoncées ne représentent pas une nouveauté, elles interviennent dans le cadre de l’accord de libre-échange (ALE) Maroc-USA, signé le 15 juin 2004 et mis en œuvre le 1er janvier 2006.

Le département de l’Agriculture marocain et les représentants de l’United State Trade Representatives (USTR) ne sont parvenus qu’en mai 2018 à la conclusion de manière concertée du contenu du certificat sanitaire qui devra accompagner toute importation de viandes de volaille et des produits à base de viande de volaille originaires des USA, conformément aux dispositions auparavant négociées dans le cadre de l’accord de libre échange, explique le communiqué.

Ces importations concernent les produits congelés et bénéficient, selon les dispositions de l’ALE, de concessions tarifaires assorties ou non de contingents tarifaires (CT). Ces CT, répartis selon le principe du Premier Venu-Premier Servi (PVPS) et pris en charge par l’Administration des douanes et Impôts indirects (ADII) sont chiffrés en 2018 à 8958 tonnes, soit 1,3% de la consommation nationale en ces produits, souligne le communiqué.

Aussi, toute importation originaire des USA des viandes de volaille et des produits à base de viandes de volaille ne pouvait être effective sans l’adoption du certificat sanitaire devant accompagner les produits concernés contingentés ou pas. Dans cette optique, des discussions techniques ont été menées entre les deux parties en mai 2018, et ont abouti à l’adoption du certificat sanitaire concerté susmentionné, précise le ministère.