Précisions de la DGSN sur la Française poursuivie pour adultère à Marrakech

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a démenti, lundi, les allégations attribuées à une ressortissante française placée en garde à vue pour son implication dans une affaire d’adultère et de complicité d’adultère, et ce en réaction aux déclarations publiées par un journal français et relayées par des médias nationaux.

La DGSN précise, dans un communiqué, que la mise en cause avait été arrêtée le matin du 14 juillet à l’intérieur d’un appartement à Marrakech, suite à une plainte pour adultère déposée par une femme contre son époux et sa compagne, qui ont été appréhendés et placés en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.

Le communiqué ajoute que la représentation consulaire française a également été avisée de cette arrestation et que cette ressortissante a été autorisée à communiquer par téléphone avec un membre de sa famille.

Contrairement aux fausses allégations véhiculées à ce sujet, les deux prévenus ont passé ensemble 24 heures en garde à vue, relève la DGSN, notant que la mise en cause a été informée de son droit de recourir à un interprète, chose qu’elle a refusée en invoquant le fait que l’officier chargé de l’enquête maîtrise la langue française.

La DGSN note en outre qu’au moment où la prévenue se trouvait en garde à vue au siège de la préfecture de police de Marrakech, aucune femme enceinte ne faisait l’objet de cette mesure préventive, comme le prouvent les registres judiciaires et administratifs de la garde à vue, ce qui réfute de manière catégorique les allégations mensongères faisant état de violences contre des femmes enceintes.