Avec Köhler, les élus du Sahara étaient clairs: L’autonomie est la seule solution

Lors de leur rencontre, jeudi à Laâyoune, avec l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara, Horst Köhler, les élus et parlementaires de la région de Laâyoune-Sakia-El Hamra, étaient clair: l’Initiative d’autonomie présentée par le Maroc est la seule solution pour clore définitivement le différend factice autour du Sahara marocain.

Sidi Hamdi Ouled Errachid, le président du Conseil de la région de Laâyoune-Sakia-El Hamra, a réitéré cette position au médiateur onusien: “En tant que représentants légitimes de la population locale, les élus et parlementaires de la région, toutes tendances politiques confondues, réaffirment leur attachement à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour clore définitivement le différend factice autour du Sahara marocain”.

Il a également rappelé le fort soutien de la communauté internationale au plan d’autonomie, qui a été qualifié par le Conseil de sécurité de l’ONU de base “crédible et réaliste” pour un règlement de la question du Sahara.

D’autres élus et parlementaires de la région de Laâyoune ont mis en avant la pertinence de l’initiative d’autonomie, insistant sur l’attachement de la population locale à cette solution, qui offre une issue applicable et réaliste à même de régler définitivement ce différend qui n’a que trop duré.

Lors de cette rencontre, Ouled Errachid a donné, par ailleurs, un aperçu sur le nouveau modèle de développement des provinces du sud, lancé par le Roi Mohammed VI, et pour lequel une enveloppe budgétaire d’environ 77 milliards dirhams a été consacrée.

Horst Köhler était arrivé jeudi à Laâyoune en provenance de Rabat, dans le cadre d’une 2ème tournée dans la région qui l’a déjà conduit en Algérie et en Mauritanie. Cette tournée régionale de Köhler intervient après l’adoption, en avril 2018, par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution 2414, dans laquelle l’organe onusien préconise réalisme et esprit de compromis pour progresser vers une solution politique, réaliste, pragmatique et durable au différend régional sur le Sahara marocain.

Dans sa résolution, le Conseil de sécurité avait demandé aux pays voisins (en l’occurrence l’Algérie qui soutient le front séparatiste du Polisario), “d’apporter une contribution importante au processus et de s’engager plus fortement pour progresser vers la solution politique”.