Boycott: Le gouvernement inquiet des dommages pour les agriculteurs

Après cinq semaines de boycott qui a touché des marques précises de lait, de carburant et d’eau minérale, poussant Centrale Danone a réduire de 30% la collecte de lait auprès de quelque 120.000 éleveurs et à supprimer des contrats d’intérimaires, le gouvernement a appelé jeudi les citoyens à apprécier la situation à sa juste valeur et à éviter davantage de dommages pour les agriculteurs, le secteur agricole et l’investissement national en général.

Dans un communiqué publié jeudi, le département du chef du gouvernement affirme “suivre avec un grand intérêt l’évolution du boycott du lait”, estimant que cette situation a fait que de nombreuses coopératives laitières et professionnels “ont émis de multiples réactions appelant à redresser la situation”.

Le communiqué met l’accent sur les effets “négatifs” de ce boycott sur l’emploi au sein de la société concernée et des coopératives laitières qui y sont liées.

Partant de ses responsabilités, ajoute la même source, le gouvernement souligne que le secteur laitier revêt une grande importance au sein du système social et économique de notre pays, car il concerne un réseau d’opérateurs qui traitent avec la société concernée, soit 120.000 agriculteurs et 600.000 membres de leurs familles.

La poursuite du boycott est à même de causer de gros dommages pour les coopératives laitières et les producteurs qui y adhèrent, dont une majorité de petits agriculteurs, ainsi que le tissu économique national dans ce secteur et les secteurs qui y sont liés, ajoute le communiqué.

Ce boycott “pourrait également avoir un impact négatif sur l’investissement national et étranger et, par conséquent, sur l’économie nationale”, explique le communiqué, affirmant que le gouvernement est déterminé à entreprendre des initiatives visant à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens et à agir avec fermeté en matière de contrôle du marché, de la qualité des produits et de lutte contre la spéculation et le monopole.