Au lendemain de la suspension d’un officier de paix principal à Casablanca pour agression verbale et physique d’un conducteur de triporteur à cause d’une infraction routière, et dont la vidéo a fait le tour de la Toile, un brigadier de police affecté au port de Tanger a été arrêté, samedi soir, pour liens présumés avec un réseau criminel de trafic de drogues et de psychotropes.
L’arrestation a été menée par le service préfectoral de la police judiciaire de Tanger, en collaboration avec des éléments de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire national (DGST).
L’interpellation du mis en cause est intervenue dans le cadre d’une enquête minutieuse menée des mois durant par une équipe conjointe de la Sûreté nationale et de la DGST, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.
Le brigadier de police a été appréhendé à bord de sa voiture en possession de 115 kg de haschich qu’il comptait livrer à des complices pour les transporter à l’étranger, ajoute la même source, précisant que l’un des complices a été arrêté, soupçonné de servir d’intermédiaire dans le trafic international de stupéfiants.
L’investigation se poursuit en vue d’interpeller les autres individus impliqués dans ce réseau criminel et déterminer ses éventuelles extensions aussi bien à l’intérieur du Maroc qu’à l’étranger, ajoute le communiqué.
Ces deux faits illustrent la célérité avec laquelle les services de sécurité réagissent de plus en plus aux événements. Si le premier cas traduit le souci de moraliser l’institution de la sûreté et d’améliorer la conduite de ses fonctionnaires de manière à assurer la sécurité des citoyens, le second s’inscrit, lui, dans le cadre d’une mobilisation de tous les jours contre les réseaux de trafic de drogues et de psychotropes.
DGSN: Deux actions, deux témoignages du souci de moralisation
