Boussaid: Le nouveau régime de change favorise l’économie marocaine à l’international

La réforme du régime de change favorise le positionnement de l’économie marocaine à l’international, a affirmé mercredi à Rabat, le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Boussaid deux jours après l’entrée en vigueur du nouveau régime, où la parité du dirham est déterminée à l’intérieur d’une bande de fluctuation de 2,5%, au lieu de 0,3%.

Ce nouveau régime de change se base sur un panier de devises composé de l’euro et du dollar américain à hauteur de 60% et 40% respectivement, a explique le ministre affirmant que cette étape annonce la transition progressive vers un régime plus flexible.

La réforme consacre, en outre, les réalisations accomplies au niveau du cadre macro-économique, des réformes structurelles et sectorielles et de l’ouverture de l’économie marocaine sur l’extérieur, a souligné M. Boussaid lors d’une réunion conjointe de la  commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants et la commission des finances, de la planification et du développement économique à la Chambre des conseillers.

Cette réunion a été marquée par la présence des présidents des deux Chambres, Habib El Malki et Hakim Benchamach, ainsi que du Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri. La réforme vise à renforcer l’immunité de l’économie nationale pour faire face aux crises extérieures, à appuyer sa compétitivité et à contribuer au développement de la croissance, a précisé le ministre.

Mohamed Boussaid a en outre estimé que cette mesure permettrait  d’accompagner les mutations structurelles que connaît l’économie nationale, notamment celles relatives à la diversification des sources, son ouverture et son intégration dans l’économie internationale.

Pour le ministre, les conditions économiques actuelles du Royaume sont adaptées à cette réforme, compte tenu notamment de la solidité du secteur financier national et de la vigueur des indicateurs macroéconomiques, en particulier le niveau approprié des réserves de change et le contrôle continu de l’inflation.