Enquête: Quelque 52 % des migrants souhaitent continuer de vivre au Maroc

Dans la région de Rabat-Casa-Salé, quelque 52 % des migrants  souhaitent vivre au Maroc, selon les résultats d’une enquête présentés mardi à Rabat, où la délégation de l’UE a salué « les politiques publiques humanistes et responsables du Maroc en matière de migration ».

L’enquête réalisée dans le cadre du projet « Opération Al Wassit » qui porte sur « l’accès aux services de base, à l’emploi, au logement pour la population migrante au Maroc » révèle, en outre, que 48 % des migrants voient le Maroc comme un pays de transit vers l’Europe.

Lors de la clôture du projet, le président de l’Association ASTICUDE, Abdeslam  Amakhtari, a souligné que le Maroc, étant à la fois un pays de transit et de destination, est constamment confronté aux différents aspects des migrations et déploie des efforts considérables pour l’intégration des migrants dans la société.

Lancé en février 2016 par le Comité Européen pour la formation et l’agriculture (CEFA) en partenariat avec la Fondation Orient-Occident, l’Association ASTICUDE et l’ONG Soleterre Maroc, le projet « Opération Al Wassit » a pour objectif de promouvoir l’intégration des migrants au Maroc.

Il vise notamment la déconstruction de leurs représentations négatives présentes dans certains milieux de la société marocaine et le renforcement des instances de soutien et de protection des migrants au Maroc.

De son côté, Jean-Pierre Sacaze, responsable à la délégation de l’Union Européenne à Rabat, s’est félicité que la politique menée par le Maroc en matière de migration allie   accueil, régularisation et intégration des migrants dans le respect de leurs droits.

Le projet « Opération Al Wassit » a démontré que la société civile est un acteur clé en  matière de promotion des droits des migrants, de leur intégration au Maroc et de création d’espaces de tolérance et d’interculturalité, a souligné Jean-Pierre Sacaze.

« Nous avons tous besoin aujourd’hui de nous inspirer de bonnes pratiques, de bonnes idées, et de projets comme celui-ci, pour réfléchir ensemble aux questions d’intégration dans une vision plus large », a précisé le responsable européen.