HCR: Le Maroc accueille plus de 7.000 réfugiés et demandeurs d’asile

Jean Paul Cavaliéri, le représentant du HCR au Maroc, s’est félicité mardi de la politique menée par le Maroc en matière d’immigration et d’asile, indiquant que plus de 7.000 personnes se trouvent sous le mandat du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Maroc.

Sur les 7.048 personnes dans cette situation, 5.126 sont des réfugiés et 1922 sont des demandeurs d’asile, a expliqué Jean Paul Cavaliéri lors d’une conférence de presse à Rabat à l’occasion de la journée mondiale des immigrés, célébrée le 20 juin de chaque année.

Pour le cas des réfugiés, ils arrivent en majorité de six pays: Syrie (3478), Yémen (519), Côte d’Ivoire (293), Centrafrique (210), RD du Congo (169) et Irak (146).

Concernant les demandeurs d’asile, le responsable du HCR à Rabat a indiqué que le Cameroun arrive en tête avec 386 personnes, suivi de la Côte d’Ivoire (277), Guinée (299), RD du Congo (197), Mali (119) et Centrafrique (43). Il a noté que plus de 3500 demandes ont été déposées à ce jour auprès du HCR à Rabat.

Le responsable onusien a salué le fort engagement du Maroc en faveur de la question des réfugiés et salué également le sentiment de solidarité au sein de la population marocaine qui accueille parmi elle des réfugiés et des déplacés.

C’est grâce à cette attitude solidaire que les réfugiés trouvent des places dans les écoles et les lieux de travail et de culte, a indiqué M. Cavaliéri, soulignant que le Maroc œuvre pour établir un cadre juridique qui protège ces personnes et leur assure un accès aux prestations sociales de base.

La formation professionnelle est maintenant ouverte à tous les migrants, a-t-il affirmé, indique que cela permet aux jeunes de pouvoir apprendre de nouveaux métiers afin de devenir autonomes et de retourner dans leurs pays d’origine avec un acquis professionnel.

Le renforcement des capacités constitue un élément clé de la stratégie du HCR afin d’accompagner les autorités marocaines et la société civile vers la mise en place d’un système d’asile, a souligné Jean Paul Cavaliéri.