Le procès de Gdim Izik a connu un rebondissement inattendu mardi, lorsque les accusés se sont retirés, dans une démarche bien étudiée destinée à torpiller le procès.
Cette démarche, de par son timing à ce stade du procès, marqué par le face à face entre témoins et prévenus, s’explique par le fait que l’étau avait commencé à se resserrer autour de ces derniers.
Devant la succession de témoignages à charge sur la gravité des crimes commis contre des membres de forces de l’ordre, les accusés ont cru bon de tenter cette fuite en avant.
Ils ont essayé d’entraver le déroulement de l’audience en refusant la confrontation avec les témoins, défiant l’autorité de la Cour. Les accusés avaient auparavant observé une grève de la faim, avant de faire marche arrière.
Des observateurs internationaux qui suivent le procès estiment que ce retrait est incompréhensible, les accusés ayant bénéficié de toutes les garanties d’un procès équitable.