Le Maroc se projette dans l’avenir pour concevoir un modèle de croissance urbaine

croissance-urbaine-marocModéliser la croissance urbaine des territoires, c’est le nouvel objectif que s’est fixé le ministère marocain de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire qui compte lancer une étude, en octobre prochain, pour anticiper les évolutions des villes et de les projeter dans le futur et revisitant le mode de prise de décision dans les politiques urbaines.

«L’étude fixera des dispositions de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain par le biais des plans de modélisation tout en favorisant la densification qualitative de ces espaces ainsi que la limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles ou forestiers», indique dans un communiqué, le département de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire.

L’étude devra ainsi repérer le processus sous-jacent à la croissance urbaine des territoires pilotes grâce à la mise en relation des dynamiques générées par cette croissance, explique le département de l’Urbanisme.

Il s’agit aussi de maîtriser l’étalement urbain et contribuer à l’optimisation de l’utilisation du sol au sein des villes étudiées et comprendre les modèles analytiques qui mettent en relation les facteurs de leur croissance urbaine. L’étude s’étend aussi sur la théorie de base, la théorie de la croissance urbaine par étapes et l’analyse néo-classique de la croissance urbaine.

Les réflexions seront engagées au cas par cas, afin de tenir compte des spécificités de chaque territoire étudié et les tester afin de vérifier dans quelle mesure le modèle peut rendre compte des évolutions réelles de chaque territoire.

Tanger et Marrakech, seront les villes pilotes de ce projet de modélisation de la croissance urbaine avant son extension aux autres agglomérations du Royaume.

Il faut souligner que cette étude coûtera 3 millions de dirhams et s’inscrit dans l’objectif majeur fixé par le département de l’Urbanisme de préparer l’avenir des territoires à l’horizon 2050.