Les doctorants ironisent sur l’anglais de Daoudi

daoudiLa circulaire signée par le ministre de l’Enseignement supérieur, Lahcen Daoudi, fait grincer des dents chez plusieurs doctorants qui s’estiment pris au dépourvu par l’introduction de la condition de l’anglais pour la soutenance de leur thèse.

Une circulaire ministérielle du 20 mai indique que la nouvelle mesure entrera en vigueur à partir du 1er septembre 2017. Un délai que les intéressés jugent farfelu. Pour certains, même s’ils n’en contestent pas le principe, ce serait trop prétentieux d’exiger la maîtrise de la langue de Shakespeare en si peu de temps.

Surtout dans un pays traditionnellement arabophone et francophone. Sachant aussi que le ministre lui-même a obtenu ses diplômes en sciences économiques en français. Une manière de dire au ministre qu’il ne faut pas exiger des autres ce dont on est incapable soi-même.