Mise en œuvre de l’Accord de Paris et adoption d’un plan d’action lors de la COP22, sont à l’ordre du jour de la conférence de Bonn qui s’est ouverte lundi, et qui sera notamment marquée par la conclusion de l’accord du siège entre l’ONU et le Maroc pour l’organisation de la COP22 en novembre à Marrakech.
Intervenant à l’ouverture de la 44ème session des organes subsidiaires de la Conférence-Cadre de l’ONU sur les changements climatiques (SBI et SBSTA) et de la 1ère session du groupe de travail ad hoc sur l’Accord de Paris (APA) de décembre 2015, le ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar, a expliqué les priorités du Maroc.
« Notre ambition pour la COP22 est de contribuer à l’adoption des procédures et mécanismes d’opérationnalisation de l’Accord de Paris, et l’adoption d’un plan d’action pour la période pré-2020 en termes d’atténuation, d’adaptation, de financement (…) en particulier en faveur des pays les plus vulnérables, notamment les petits Etats insulaires en développement et les pays les moins avancés », a souligné Salaheddine Mezouar, également président du comité de pilotage de la COP22.
Salaheddine Mezouar a aussi insisté sur l’engagement du Maroc à « travailler dans le sens d’une accélération et d’une facilitation de l’octroi de financements pour des projets d’atténuation et d’adaptation, en particulier pour les pays et les territoires les plus vulnérables ».
A la conférence de Bonn qui se poursuivra jusqu’au 26 mai, le Maroc organise, le 19 mai, un side-event sur le thème « favoriser l’adaptation dans les NDC (contributions déterminées au niveau national) : un exemple de coopération Sud-Sud en Afrique ».
Programmée à mi-chemin entre la COP21 et la COP22, la conférence de Bonn permettra à travers les travaux de l’APA, du SBI et du SBSTA d’établir un plan de travail concret. Un plan devant déblayer le terrain à la COP22, considérée comme la COP de l’action pour la lutte contre les changements climatiques.